Le Nord-vaudois abrite de belles populations de mammifères sauvages, dont certaines espèces, comme le chevreuil et le sanglier, sont abondantes.
Autrefois présente sur le cours de l’Arnon et le long des rives du Lac de Neuchâtel, la loutre a disparu dans les années 1970. Peut-être reviendra-t-elle dans un futur lointain, si les mesures écologiques nécessaires à son retour sont prises.
Pratiquement disparu autour de 1950, le chat forestier a reconstitué petit à petit ses effectifs, et on l’observe maintenant régulièrement dans le massif jurassien et dans les zones favorables du pied du Jura.
De nouvelles espèces sont apparues, comme le lynx, réintroduit en 1974 et 1975 dans la région du Creux-du-Van, et qui a colonisé progressivement toute la chaîne jurassienne.
De même le cerf, qui pendant longtemps a fait de timides apparitions: il est maintenant bien implanté dans plusieurs secteurs du Jura et ses effectifs sont actuellement en expansion.
Le chamois, après une diminution sensible, s’est habitué à la présence du lynx, dont il constitue, avec le chevreuil, une des proies favorites.
Des espèces carnivores comme le renard et le blaireau sont bien représentées, quoique soumises à quelques fluctuations d’effectifs, le renard en particulier.
Les populations de sangliers, favorisées par la culture du maïs, ont littéralement explosé et font l’objet d’une sévère régulation par la chasse et les gardes-faune permanents.
En raison de l’utilisation de pesticides, herbicides et fongicides, et de l’évolution de l’exploitation des terres agricoles, le lièvre commun a fortement diminué ces dernières décennies, parallèlement à beaucoup d’espèces d’oiseaux habitant la campagne.
Quelques rares observations de loups erratiques, provenant d’Italie, ont été faites ces dernières années. Il est possible que cet animal s’installe bientôt dans le Nord-vaudois, qui abrite des populations de cervidés suffisantes à son implantation.